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Channel: Le portail de Cyrille BORNE
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LENOVO IDEAPAD 100S

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 La présentation de l'appareil POLAROID a fait marrer tout le monde cela reste une de mes grandes forces, un pouvoir comique. Le message une fois de plus n'est pas très bien passé et je vais la refaire. Je suis en test. Je suis tellement en test que j'ai aussi ça dans mes cartons : 

ça c'est un ideapad de chez Lenovo et globalement en terme de caractéristiques c'est exactement la même chose. Ca coûte 10 € plus cher tout simplement parce qu'il y a marqué Lenovo, les plastiques ont l'air moins sales, la dalle en outre est une 11.6 pour un poids de 1 kilo on est donc sur du léger. Le processeur est de la même gamme, c'est à dire que ça fait le job, 2 Go de RAM c'est suffisant pour faire tourner de la bureautique et même problème 32 Go partagés pour l'utilisateur et le système, soit 18 Go à la sortie pour faire du remplissage. 

Ce qui est bien dans ce modèle c'est sa légèreté, en outre je pense que la dalle reste courte pour un public qui commence à vieillir. 11.6 par exemple c'est ma diagonale de prédilection, mais nombreux sont ceux à trouver ça trop petit. 

Ce qui est moins bien c'est donc la place sur le disque et qui doit pousser vers une réflexion de fond qui montre quand même que le cloud et Office365 ça reste quand même limite. En effet, la force d'Office365 c'est sa capacité à synchroniser les fichiers entre les ordinateurs et la plateforme, sauf que dans notre cas où nous avons des comptes à 50 Go. Si effectivement les collègues n'utilisent pas encore les capacités complètes de cloud, ils ont quand même tendance à faire le plein sur les PC, les vidéos notamment ou quelques logiciels pédagogiques. Mais, si à terme ils arrivent à une utilisation plus importante, ils devront tenir compte de la limite physique de leurs ordinateurs, donc comprendre quelque chose et ça c'est quand même pas gagné. 

Je pense que c'est dans ce type d'appareil qu'il faut investir, un peu comme le polaroid d'ailleurs, tout simplement parce que c'est léger et ça embarque du SSD. Le stockage mécanique, il faut oublier, s'orienter vers de l'occasion c'est directement acheter des machines et payer 40 € de plus pour du SSD de 128 Go qui résoudrait les problèmes, les installations à se coltiner aussi. Des machines certainement plus robustes, mais plus lourde ce qui fait partie des soucis rencontrés. Des machines qui seraient en VGA et pas en HDMI ce qui devient de plus en plus bloquant quand des collègues amènent leur tablette à l'école. 

Ce coup-ci j'ai essayé plus sérieusement de mettre Linux, et là ça commence à soulever quand même quelques points délicats, je vous montre juste un écran pour vous montrer où je veux en venir : 

Ça c'est le bios, globalement on ne peut rien faire à part faire sauter le secure boot, ce que j'ai fait. Si on appuie comme un forçat sur F12 on arrive à un menu de boot, le problème c'est qu'alors que j'ai une clé USB tout ce qu'il y a de plus standard ce n'est pas reconnu. Et puis on commence à lire, on lit ici que le 64 bits ne peut pas marcher, qu'il faut du 32 bits, que unetbootin ne peut pas fonctionner non plus, on a un message comme j'avais pu lire à l'époque sur les Asus Transformers, un message flou, diffus, on lit des gens qui ont essayé, leur question reste en suspend, on n'a pas de message en clair comme il peut m'arriver d'en faire avec le gars qui explique de A à Z comment il a procédé à l'installation. 

  • A l'instar de la mort des blogs, on sent qu'il y a moins de volonté de bidouillage, d'installer Linux sur des appareils qu'on ne qualifiera pas d'exotique mais de récents. C'est bien dommage, parce qu'une debian qui fait moins de 5 Go, une absence de swap, on arrivait à 25 Go de données personnelles ce qui me paraît quand même largement suffisant quand on va travailler.
  • On ne fait vraiment pas de cadeau à Linux, que ce soit sur le marché de la mobilité avec les smartphones, les tablettes, ordinateurs hybrides, de plus en plus difficile à installer et pas vraiment de volonté des utilisateurs de passer en force. 
  • Linux dans ses versions desktop rime de plus en plus avec recyclage pour vieille machine à l'abandon, seconde chance tout ça, mais plus comme alternative viable aux solutions du marché. Et le problème c'est que la machine que j'évoque aujourd'hui, dans cinq ans si elle tient debout, est ce qu'on pourra installer Linux dessus ? J'en reviens donc à mon discours du moment à savoir qu'il vaut mieux raisonner Linux en terme de de cloud et d'essayer d'attendre qu'un génie libère en force Android parce que pour l'utilisateur final ça sent vraiment le sapin.
  • Je pense que je suis en train de perdre la main et c'est avant tout psychologique. A une époque j'aurai passé 15 heures pour essayer de faire passer un Linux dessus, aujourd'hui ça ne m'intéresse absolument pas, je m'oriente de plus en plus vers le minimalisme et ça se situe entre de plus en plus de serveur, de plus en plus de smartphone et de plus en plus de debian stable. L'ordinateur portable j'ai une vieille rougne qui traine dans mon sac, bien trop lourde et bien trop lente à l'allumage, j'y vois une machine de trop. 

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