Nous en sommes à Rocky numéro 24 et la vraie question, celle que tout le monde se pose, c'est ce qu'on peut bien faire avant que Stallone ne finisse à la maison de retraite. On a quand même presque tout fait et celle là il fallait l'inventer, Creed, le fils d'Apollo Creed vient trouver Rocky pour qu'il l'entraîne. Voyez quand même les scénaristes géniaux qui explorent les pistes presque impossibles, moi je dis bravo. Bon, le résultat est quand même une réussite, de la sueur, des coups, ROOOOOCKYYYYY !!!!! pas Adriane, un bon film de marave.
Vincent Elbaz est un escroc, sa mère l'a élevé comme, il n'y peut rien, c'est son kiff. Un jour, il fait vraiment le gros coup de sa vie, il réussit à escroquer une banquière, uniquement par téléphone. Seulement on ne se refait pas, et il va continuer. J'ai déjà spoilé un peu, il serait difficile d'en dire plus sans spoiler trop. C'est bien, c'est intelligent, c'est prenant, Elbaz est très à l'aise comme toujours, je compte sur vous pour que vous regardiez ce film.
Jennifer Lawrence (Joy) n'a pas une vie simple. Elle élève comme elle peut sa gosse dans une maison où c'est l'Auberge Espagnole, son ex-mari qui vit dans le sous sol, et sa mère à l'étage qui regarde des séries télés pendant toute la journée. Que dire de son père, un vieux coureur de femme, qui se fait évacuer par sa dernière maîtresse et qui doit partager le sous-sol avec son ex-gendre qui le déteste et c'est réciproque. Et pourtant elle s'accroche à ses rêves, à ses idées, elle va inventer le fameux balai à serpillière qu'on peut essorer de façon mécanique comme on peut en voir sur les marchés et va se battre pour essayer de le vendre. Très bien joué, passionnant, un excellent film.
Les huit salopards c'est comme tous les films de Tarentino, c'est long et pas toujours facile à décrire. En gros, c'est une histoire de cowboys, un chasseur de prime et la femme qu'il doit ramener, un shérif, un ancien militaire noir qui s'associe à eux pour la garder, et qui débarque dans une pleine tempête de neige au beau milieu d'une auberge perdue où il y a d'autres cowboys. Les dialogues sont super longs et ça commence à tourner à une partie de Cluedo avec un premier meurtre. C'est certainement trop long, ça en fait certainement trop, mais c'est comme tous les films de Tarentino, on est captivé sans trop comprendre pourquoi. A voir.
Reda Kateb est chauffeur de taxi, un homme qui est apprécié par sa vieille voisine, son collègue, discret il vit avec son chat et peine à s'engager sérieusement dans la relation sentimentale qu'il a avec sa copine. Dans une journée ordinaire de travail, il ramène Léa Drucker, le courant passe bien, elle n'a pas assez pour payer sa course, il déroge à la règle et accepte d'entrer chez elle pour prendre la monnaie. Il utilise les toilettes pour se rafraîchir, enfin bref, il laisse ses empruntes de partout. La petite fille de la cliente est kidnappée le jour même et le système judiciaire s'enclenche et pas dans le bon sens, on veut qu'il soit réellement le coupable. On suit donc la descente aux enfers de l'homme avec une surprise aux deux tiers du film. Bon film, Reda Kateb toujours au top. On notera le jeu de mots extraordinaire, arrêtez moi là, pour un chauffeur de taxi qui va en prison, soyons indulgent.
Zootopie est le premier anime que j'arrive à regarder depuis un moment, c'est dire que ce n'est pas trop niais. Et pourtant ça part franchement mal. Dans un univers étrange, les animaux ont perdu leur instinct animal si bien que tout le monde vit ensemble, prédateurs et gentilles bestioles. Dans une toute petite ville de campagne, alors que les forces de police ne sont composées que de gros animaux, une petite lapine qu'on appellera poupine, réussit le concours de la police et part pour la grande ville de Zootopie, l'endroit où tout est possible. Il se trouve que dans cette ville, notre lapine va mener l'enquête sur la disparition d'animaux, des animaux qui sont retournés à l'état sauvage sans qu'on comprenne pourquoi, et ça fait flipper tout le monde. Si on fait abstraction de la couche de niaiserie qui va avec tout bon Disney qui va avec, le côté policier est très réussi, c'est très bien.
Zac Efron est un jeune homme bien sous tout rapport qui se retrouve à une semaine de son mariage avec la fille de son patron, il est avocat et il est plutôt ennuyeux. Son grand père, Robert De Niro lui demande de faire une virée dans un lieu qu'affectionnait sa grand-mère qui vient de décéder, il ne peut refuser. Très rapidement il va se rendre que son grand père est un fou furieux et qu'il compte profiter de la mort de son épouse pour faire une fête pas possible et dévergonder son petit fils. Dirty Papy est une comédie amusante sans prétention qui se laisse regarder.
La faute à pas de chance la terre est envahie par des extra-terrestres, se succèdent des vagues qui font plus de massacres les unes que les autres, inondations, épidémies, il reste de moins en moins de survivants dont une jeune fille qui tente de survivre avec son frère. Malheureusement la cinquième vague est en approche, le frère et la soeur sont séparés et c'est d'autant plus tendu que les extra-terrestres ont pris forme humaine et se promènent dans la nature pour exterminer les derniers humains. Pas très original, un bon film de SF toutefois.