Un rendez vous à 16h15, une ville, Toulouse, un partner. Une petite frayeur sur la route avec le capteur de régime qui recommence à faire des siennes de façon totalement aléatoire et qui ce coup-ci m'a quand même fait allumer les voyants à 120 km/h. Un vent de folie, une autoroute à deux voies plutôt tranquille, beaucoup de monde. Toulouse nous y étions allés une seule fois, c'était pour prendre l'avion pour les Canaries et je me rappelais de cette entrée de périphérique assez agitée. 15h15 comme Marignane, nous sommes au point de rendez vous. Le secrétariat. Bonjour, nous avons rendez vous à 16h15. Avec monsieur C. Ah non avec monsieur I. Pas possible, monsieur I ne travaille pas le vendredi, il travaille le jeudi. Vous pouvez vérifier si par hasard nous n'étions pas attendus hier, le 15. Effectivement nous avons noté que vous ne vous étiez pas présentés. Nous tendons la carte où la date est indiquée, le 16, la secrétaire est confuse mais n'y est pour rien c'est celle qui a pris le rendez vous qui s'est trompée. On peut vous recevoir lundi. Ah mais ma bonne dame vous savez on travaille, on a une vie, des patrons, c'est un peu difficile d'appeler pendant le weekend et de faire des autorisations en un claquement de doigt. J'appelle la secrétaire dans l'erreur, même pas confuse, on note mal un rendez vous on envoie des gens se promener pendant 400 km, c'est ballot, on appuie sur le bouton rouge on fait péter un continent, oups.
400 km pour rien ... ah si peut être, pas un claquement de pédale, comme quoi dans un malheur il est toujours nécessaire de trouver quelque chose de positif.
Quand tout ceci sera terminé je vous raconterai l'histoire, une histoire bien bornienne, je citerai même peut être quelques noms pour qu'on sache, la réputation, quelle que soit la profession, ça compte. En attendant force est de constater qu'une fois de plus vous pouvez tous vous incliner devant Cyrille BORNE, plus fort que la loi de Murphy, la loi de BORNE.